Premier piquet de boycott devant la boulangerie de Patalavain

2nd
Aug. × ’22

Contexte rapide

Trois travailleuses sont en conflit avec leur ancien employeur : la boulangerie pâtisserie « bio & solidaire » Patalevain et Patatisse située à Toulouse dans le quartier Fontaine-Lestang (88 rue Vestrepain et 106 rue Cugnaux). Les entorses aux droits des salariées ont été nombreuses : irrégularités lors des procédures de licenciements et rupture conventionnelle, entrave à la prise des congés payés obligatoires lors de la fermeture estivale, irrégularités dans l’installation de vidéosurveillance, refus de payer l’indemnité légale de rupture conventionnelle, changement unilatéral par l’employeur du temps de travail et des salaires prévus contractuellement, etc. En tout, l’employeur doit plus de 5000 euros de salaires. Le non-paiement et la non-déclaration de l’entièreté des salaires a également réduit les indemnités chômages des trois travailleuses.

L’employeur refuse toute discussion avec le syndicat en vue de régulariser la situation malgré la volonté explicite des anciennes salariées de se faire représenter par le syndicat. Il s’est même vanté dans sa dernière newsletter de préférer “liquider sa boîte plutôt que de négocier le moindre centime, par principe”. L’employeur multiplie par ailleurs les courriels et courriers dédaigneux et intimidants envoyés directement à ses trois anciennes salariées.

Le syndicat a donc été contraint d’intensifier la mobilisation, en lançant depuis le 18 juillet une campagne de boycott. Des centaines de tracts invitant au boycott ont déjà été distribuées au voisinage, et un premier piquet de boycott a été organisé ce samedi 23 juillet de 16 h 30 à 19 h devant Patalevain. De nombreux·euses voisin·e·s soutiennent les anciennes salariées et se sont étonné·e·s de l’entêtement de l’employeur.

Notre syndicat se prépare désormais à l’éventualité d’un conflit exceptionnellement long. Nous espérons néanmoins toujours l’ancien employeur acceptera rapidement une réunion de négociation avec le syndicat pour préciser les modalités de versement des impayés et la manière de réparer les préjudices subis par les anciennes salariées. Dans le cas contraire, le syndicat ne lâchera rien et amplifiera la mobilisation le temps qu’il faudra.

Premier piquet de boycott devant la boulangerie de Patalavain – Confédération nationale du travail (cnt-f.org)

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Nice Un militant antifa en GAV lors d’une cérémonie à la mémoire de la Résistance

29th
Jul. × ’22

Le collectif antifasciste de Nice nous a informé·es qu’un de leurs camarades avait été brutalement interpelé le 7 juillet dernier lors d’une cérémonie d’hommage à deux résistants communistes.

Communiqué du collectif antifasciste 06 :
Hier, une cérémonie avait lieu en hommage à des héros de la résistance, les communistes Séraphin TORRIN et Ange GRASSI, pendus à Nice le 7 Juillet 1944. De nombreux militant-es étaient présent-es, dont évidemment des membres du collectif antifasciste.
Qu’une personne aie rompu le cadre protocolaire et solennel de la cérémonie, en passant et en criant “dans une ville qui a planqué un collabo pendant 30 ans”, parlant sans doute de Paul Touvier, n’avait pas dérangé grand monde, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas d’une remarque dénuée de sens et qu’il n’y avait pas tapage. Mais des policiers ont estimé nécessaire de réprimer durement la prononciation de cette simple phrase…
Deux dames d’un certain âge, ne souhaitant pas voir le pauvre individu emmené en garde à vue pour si peu, se sont permises de demander de la clémence aux policiers.


Jusque-là, tout aurait pu se dérouler correctement, il suffisait d’un peu de compassion de la part des agents. Mais au contraire, c’est de façon non professionnelle et provocative qu’ils ont répondu, menaçant même de mettre en garde à vue les deux dames. Cette provocation et les émois ainsi occasionnés ont entraîné un attroupement, au cours duquel un de nos camarades a commis l’affreux outrage de faire remarquer aux policiers que ces dames avaient l’âge d’être leurs mères, les incitant à trouver une issue plus amiable à cette situation.


Que nenni, le policier n’a répliqué à ces paroles de paix outrancières qu’avec son poing et son spray lacrymogène. Plusieurs militants ont alors souffert des effets de cette arme chimique. La situation s’était calmée. Tout le monde était semble-t-il libéré, et certains voulurent rejoindre la cérémonie, demandant à passer une barrière, non seulement pour retrouver un peu de sérénité, mais aussi pour se mettre à l’abri des violences policières…
Le service de sécurité ne les laissant pas passer la barrière, les policiers revinrent à la charge, tirant les jeunes militants et arrêtant violemment notre camarade négociateur avant de l’emmener en garde à vue.

Les résistants Torrin et Grassi pendus par les nazis.

Le collectif antifasciste s’inquiète de telles brutalités policières, de plus en plus légitimées, dans un cadre politique local et national voyant une nette progression de l’extrême-droite. Ces méthodes violentes ne semblent plus indigner grand monde, la fenêtre d’overton rendant de telles violences acceptables ne cesse de s’ouvrir, mettant en danger des personnes pacifiques lors de cérémonies d’hommages. L’acceptabilité sociale de telles pratiques nous paraît être un pas dangereux, un de plus, vers les pires dérives autoritaires.

Vidéo explicative de ce qui s’est passé

Nous appelons donc à la décriminalisation des militants pacifiques. Qu’on ne retourne pas les rôles en prétextant tel ou tel cri, telle ou telle obstruction lorsque de simples mots et une indignation légitime se trouvent réprimés par des violences physiques. Une garde à vue est déjà démesurée par rapport à ces faits. Allions-nous réellement vers un jugement ? Et une condamnation potentielle ? Pour quel préjudice ?
Fort heureusement, notre camarade a été libéré sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, non sans avoir subi toutes les craintes et les violences psychologiques liées à une telle garde à vue en plus de la violence physique de l’interpellation !
Ne laissons pas franchir ce pas sans nous indigner, rappelons qu’il n’était pas légitime d’enfermer notre camarade dans une telle situation !

Source: https://lahorde.samizdat.net/Un-militant-antifa-en-GAV-lors-d-une-ceremonie-a-la-memoire-de-la-Resistance

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FRANCOIS AUVITY, THE NAZI BISHOP FROM GERMIGNY

28th
Jul. × ’22

We all know that, as papal nuncio to Germany, the soon-to-be Pius XII concluded the famous Concordat with Nazi Germany. Pius XII, in his original letters to German bishops, frequently referred to Jews as ‘“the people who put Him on the Cross.’’

High Roman Catholic Clergy and Nazi officials: Hailmen

Back then, Alois Hudal was seen as the paragon of the “Nazi, Fascist Bishop’’ who, after World War 2, became politically embarrassing to the Vatican. Hudal was a Vatican-based informer to German intelligence under the Nazi regime and a docile cooperator of the SS intelligence chief Walter Rauff in charge of all Gestapo and SD operations throughout northwest Italy. After Germany’s defeat in World War II leading to the end of the Third Reich, Alois Hudal organized ratlines to help Nazi criminals, including Rauff, find safe haven in overseas countries.

François Auvity, the NAZI bishop from Germigny.

In the ‘Journal du Centre‘, one proudly displays Auvity’s pseudo-historical bullshit.

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